Quelques repères
L’origine de CLERMONT semble pouvoir remonter aux alentours du Xe siècle. Cette agglomération originelle, dont l’importance nous échappe totalement, peut avoir été concentrée dans une enceinte palissadée, au pied du château seigneurial. Le témoignage architectural le plus ancien de la commune est le Donjon, dont les parties primitives remontent à l’extrême fin du XIe ou au premier quart du XIIe siècle.
Le premier document qui atteste l’existence de CLERMONT est un acte rédigé en 1023 :
« Beaudoin de Claromonte » est cité parmi les grands du Royaume réunis alors à Compiègne.
En 1197, Louis de Champagne, comte de Blois, de Chartres et de Clermont, sous la pression du roi Philippe Auguste octroie à la cité une charte d’affranchissement.
Louis IX administre le comté pendant 7 années et le donne, en 1269, à son sixième fils, Robert, à l’origine de la branche des Bourbons qui régneront sur la France à partir d’Henri IV.
Au Moyen-Age, la ville se compose de trois parties distinctes :
- le château et son enceinte, fortifiée à partir du XIIe siècle, correspondant à la surface actuelle du parc du Chatellier, de la rue de la Porte Nointel et de l’impasse Duvivier.
- le bourg, ceint de murailles, dont l’étendue correspondait à l’espace compris de nos jours entre la rue du Chatellier et la rue du tour de ville. La seule des trois portes de la ville qui subsiste est la Porte Nointel alors que les deux autres (la Porte du Bourg et la Porte du Hart) ont été abattues au XVIIIe siècle.
- le faubourg, qui s’est peu à peu étendu, côté sud-ouest, autour d’établissements religieux (Couvent des Trinitaires de St-André, Couvent des Ursulines).