Carrière de l'Enfer

du Baron Empain 

vous serez amené(e)s à parcourir des galeries souterraines interminables à une température résiduelle de 11° à 13° dans un labyrinthe géant de 35 ha , à franchir des obstacles, à gravir de petites buttes, à franchir des passages étroits, à monter éventuellement à une échelle.

Lampe de poche ou frontale, chaussures de marche ou bottes et vêtements de confort adaptés

 randonnée de 3h à la recherche de l' allée 25 dans un labyrinthe de 35ha

2:43 pour refaire le chemin du Baron Empain décrit par la vidéo du lien

Il revient sur le lieu, dit-il, pour «tourner définitivement la page». Alain Caillol, bientôt 70 ans, fut l'un des ravisseurs du Baron Empain en 1978. Séquestré pendant 63 jours dans une carrière souterraine de Méry-sur-Oise (Val d'Oise), un doigt sectionné par ses ravisseurs, le riche industriel verra sa vie bouleversée par sa captivité. Alain Caillol, arrêté comme ses complices, écopera de 20 ans de prison. Après un autre passage en prison pour trafic de cocaïne au début des années 2000, il revient pour leParisien.fr sur les lieux de la détention.

Aujourd’hui, la porte en question est soudée et bloquée par des monceaux de terre ( à l' époque de la vidéo, entrebaillée depuis ). C’est donc par un trou poussiéreux, loin de l’entrée d’origine, qu’Alain Caillol pénètre dans les galeries. Il faut après descendre en rappel pour atteindre le niveau du sol. Le froid est piquant malgré les combinaisons. Il reste ensuite plusieurs kilomètres à parcourir en jouant parfois les équilibristes pour rejoindre la zone dans laquelle le baron a été séquestré. Alain Caillol cherche la planque en reconstituant le chemin. « Il y avait un puits à proximité, souligne-t-il. Nous avions pensé nous en servir pour passer des vivres. » Torche et carte à la main, le lieu en question est finalement localisé. « Nous avions remonté un mur et reconstitué une pièce de 20 m sur 10 m environ, raconte-t-il en inspectant chaque allée. Il y avait un trou par lequel nous passions pour rejoindre les tentes, on le rebouchait dernière nous pour qu’on ne voie rien de l’extérieur.